retour au menu AVEC LES AMI(E)S DE LA RÉSISTANCE (ANACR),

POURSUIVRE LE COMBAT DES RÉSISTANTS

Il y a plus de 60 ans, les Résistant(e)s ont refusé l'asservissement à un envahisseur qui avait mis à feu et à sang presque toute l'Europe, après avoir détruit la démocratie dans son propre pays. Elles et ils ont refusé la barbarie nazie et ses meurtrières théories racistes, dont l'application a conduit à l'assassinat de masse de populations entières, et refusé le régime collaborateur de Vichy au service de l'occupant hitlérien. Leur volonté de rassembler autour de valeurs patriotiques, démocratiques et humanistes toutes celles et tous ceux qui, quelles que soient leurs convictions politiques ou religieuses, leurs différences sociales ou de conception de la société, avaient choisi ce combat de la liberté, a permis de faire que la Résistance a été un atout décisif dans les combats de la libération de la France, et dans la Victoire du 8 mai 1945 sur le nazisme ; ce que les plus hautes autorités de la France et des pays alliés ont rappelé et reconnu a l'occasion des 50èmes et 60èmes anniversaires de 1944 et 1945.
Aujourd'hui, s'appuyant sur la crise de la société, sur l'exclusion grandissante, spéculant sur les incertitudes et l'angoisse de beaucoup - en particulier des jeunes - l'on voit resurgir les discours racistes et xénophobes, ceux sur l'ordre qu'il serait nécessaire d'installer, l'on assiste à la montée des nationalismes et des intégrismes. A nos portes, l'on a massacré pour des prétextes religieux ou ethniques. Les menaces de guerre restent réelles. Ceux qui tiennent des discours resurgis du passé sont encore parfois des nostalgiques ou des rescapés des mouvements fascistes des années trente et quarante, d'autres, hélas, sont de nouvelles recrues de la haine et de la violence. Tous tentent de faire oublier ce que furent hier les conséquences tragiques des théories qu'ils professent aujourd'hui. Pour cela, ils spéculent sur l'ignorance de l'histoire, ils en falsifient la réalité des faits, ils nient les évidences telles celles de l'existence des chambres à gaz - "au mieux" qualifiées pour la circonstance de "détail" - ou la réalité et l'ampleur des crimes commis par les nazis et de leurs complices sur notre sol.
Créés en 1970 à son congrès de Sallanches par l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance la grande organisation nationale pluraliste des Résistant(e)s, qui poursuit aujourd'hui le combat pour les valeurs qui animèrent hier la lutte de la Résistance, les "Ami(e)s de la Résistance (ANACR)" ont fait le choix inverse et trouvent dans la connaissance de ce que fut cette lutte de la Résistance, dans ces valeurs - restées contemporaines et actuelles - dont elle était porteuse, et qu'exprime le Programme du C.N.R., les raisons de lutter eux-mêmes, des exemples à suivre, des idéaux à défendre.
Un des aspects premiers de ce combat est celui de la mémoire, c'est pourquoi, aujourd'hui rassemblé(e)s aux côtés des Résistant(e)s dans l'Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance, les "Ami(e)s de la Résistances" font leur la demande de l'ANACR de faire du 27 mai (date anniversaire de la création en 1943 du CNR) la Journée nationale de la Résistance, non chômée mais pendant laquelle seraient organisées dans les établissements scolaires les foyers socioculturels et les locaux sociaux des conférences, expositions et projections de films consacrées à la Résistance.
Dans le même esprit de rassemblement pluraliste que celui de l'ANACR, les "Ami(e)s de la Résistance'' (ANACR) appellent toutes celles et tous ceux qui partagent les valeurs qui hier inspirèrent le combat des Résistant(e)s, et qui les motivent toujours aujourd'hui, a les rejoindre pour en assurer la pérennité.
Les « Amis de la Résistance » (ANACR)
7 rue St Blaise

75020 PARIS
Tel : 01 44 64 80 60
Mel : anacresistance@wanadoo.fr
Web : http://www.anacr.com